Cette vidéo documente une conversation au sein d’une famille de trois, où ses membres planifient leur survie en cas d’apocalypse. La conversation tourne autour d’une situation imaginaire dont ils seraient seuls survivant, faisant bientôt face à un être inconnu. La famille spécule sur les possibilités de vivre ensemble avec cet être, tout en révélant la peur, la solitude et la compassion envers autrui qui l’habite.
Entrelaçant visuellement la conversation avec des vues d’un site d’aménagement urbain de Corée du Sud, le récit se déroule en mettant à jour notre réaction simulée à la notion de migration, d’intégration et de communauté.
Jinyoung Kim utilise ses médias temporels pour créer ses oeuvres. L’expérience de Kim lorsqu’elle a immigré au Canada dans sa jeunesse a renforcé sa motivation à créer des oeuvres qui expriment des points de vue sur le déplacement, à la fois pour elle-même et pour les autres. Kim se trouve entre deux réalités – l’une au Canada et l’autre en Corée du Sud, et ses projets sont souvent des ponts qui relient les deux maisons dans lesquelles elle a grandi, en tant que relations familiales et lieux d’origine.
Ses recherches portent actuellement sur le discours du « lieu » et sur la manière dont l’absence physique et la présence d’un lieu influent sur la perception de soi. Ses photographies et ses vidéos associent documentaire et fiction pour former des récits métaphoriques qui traitent de questions d’identité, de sentiment d’appartenance et de relation entre le lieu et soi. Plus récemment, elle a exposé à Hamilton Artists Inc., Hamilton, Ontario et Maison de la Culture Claude-Lévéillée, FoFA Gallery, Galerie Patrick Mikhail, Montréal, Quebec, et Esplanade Arts and Heritage Centre in Medicine Hat, Alberta. Elle a obtenu son BFA de l’Université OCADà Toronto et MFA de l’Université Concordia.