Festival 2021

Court métrage  | 
Art vidéo

Gander Islands

Synopsis

Gander Islands nous projette dans deux lieux insulaires terre-neuviens soit le terminal international de l’aéroport de Gander et les studios d’artistes de Fogo Island Arts. Point de ravitaillement des vols intercontinentaux jusqu’au années 60, le terminal international de l’aéroport est aujourd’hui presque déserté. Y transitent à l’occasion les forces armées américaines et des dignitaires voyageant à bord d’avions privés. Sur une île non loin, dans le paysage hivernal, la caméra alterne entre les intérieurs silencieux, vides et géométriques des studios de Fogo Island Arts et des plans du paysage venteux. Un jeune garçon semble habiter seul ces lieux, on le voit improviser des gestes d’arts martiaux. La présence ponctuée d’un enfant à la fois dans le terminal et sur l’île devient, étrangement, un point unitaire entre ces espaces intérieurs et extérieurs. Une projection mentale réunissant deux lieux insulaires.

Auteur : 
Myriam Yates
Version originale : 
Sans dialogue
Année : 
2020
Durée : 
14 min.
Pays : 
Canada
Genre : 
Projection
Première : 
Première gaspésienne
Format : 
Numérique
Son : 
Stéréo
Couleurs : 
Couleurs
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Biographie de l'auteur

Les œuvres de Myriam Yates se déploient sous forme de grandes projections vidéographiques ou de séries photographiques. Elle privilégie une approche hybride de l’image entre une certaine forme de document et l’essai vidéo. Elle s’intéresse à la construction de l’espace public, aux jonctions entre l’aménagement et la nature ainsi qu’à la notion de territoire. Ses œuvres ont été présentées lors d’événements tels que le Festival international du film sur l’art (Compétition courts-métrages), Kassel Dokfest (Allemagne), Images Festival (Toronto), les Rencontres Internationales Paris/Berlin, le Mois de la Photo à Montréal et Nuit Blanche Toronto. Elles ont fait l’objet d’expositions individuelles et collectives, notamment à la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s (Sherbrooke), au Hessel Museum of Art — CCS Bard (New York), au Musée d’art contemporain de Montréal, à OPTICA, un centre d’art contemporain (Montréal), à Dazibao (Montréal). Un essai dans la revue Prefix Photo sur les architectures improbables a été consacré à ses œuvres vidéographiques accompagnant une exposition au Prefix ICA (Toronto). Elle remporte en 2015 le Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton (arts médiatiques) du Conseil des arts du Canada. Originaire de Montréal, elle vit présentement à Sherbrooke (Québec).