La vidéo fait partie d’un projet de création réalisé dans le cadre d’un programme d’échange de résidence entre le centre Rad’art (IT) et La Chambre blanche (QC). Il vise à créer un nuancier du paysage matériel à partir d’objets sélectionnés dans un environnement délimité par la marche.
La démarche conduit à des errances sur le territoire nées de l’observation sensorielle des choses les plus anodines, de l’émerveillement, de l’attention portée aux objets décalés dans le paysage, démontés, usés, qui forment les restes naturalisés d’une traversée en forêt, d’une flânerie en bord de mer ou d’un passage dans une friche industrielle ou en bordure de route.
Michèle Lorrain développe ses projets à travers la pratique du dessin, de l’installation et de la vidéo. Son travail a été présenté au Québec et lors de festivals et d’événements internationaux. Elle a participé aux Rencontres internationales Traverse Vidéo, à Toulouse, France, au Festival international d’art vidéo de Camagüey (FIVAC), à Cuba, à la 29e édition de Vidéos de femmes dans le Parc (VFP) présentée par Groupe Intervention Vidéo, Montréal, Canada et dans le cadre des Instants Vidéo, Friche la Belle de Mai, à l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, France. Elle a réalisé une résidence de création à la Biennale Contextile 2020, Portugal en collaboration avec la Biennale internationale du lin de Portneuf (BILP) et une résidence de création à Rad’Art (IT) qui résulte d’un programme d’échange entre Rad’art et LA CHAMBRE BLANCHE (QC).
Michèle Lorrain est membre d’Est-Nord-Est résidence d’artistes, Saint-Jean-Port-Joli. De 2013 à 2019, elle a été présidente et s’est impliquée activement dans le projet de reconstruction du bâtiment et le concours d’architecture qui a suivi.