Festival 2021

Art vidéo

Traînées pyroclastiques

Synopsis

Nouvelle itération projetée sur la façade du Géoparc de Percé, l’œuvre Traînées pyroclastiques déploie des roches volcaniques jaillissant du sol qui produisent des traînées de pixels. La stratification de celles-ci est générée par un logiciel qui assemble des roches de tezontle numérisées par photogrammétrie. Un flux audiovisuel est créé en continu et se modifie en fonction de la dimension, la vitesse et la trajectoire de roches sélectionnées dans une banque de numérisations 3D. Réalisée en novembre 2019, en collaboration avec l’Instituto de Geografía de l’UNAM dans le cadre de Connecting the Dots, l’œuvre est issue de recherches liées aux phénomènes causés par les opérations minières dans des volcans éteints de la Sierra de Santa Catarina au sud de la ville de Mexico.

Le Géoparc de Percé, dédiée à protéger et à conserver l’intégrité de l’héritage d’un site géologique, est engagé dans le développement durable pour les communautés.

L’artiste tient à remercier Connecting the Dots, ses partenaires, ainsi que le Conseil des arts du Canada qui a soutenu ce séjour en résidence à Mexico.

Auteur : 
François Quévillon
Version originale : 
Sans dialogue
Pays : 
Canada
Genre : 
Projection
Première : 
Première canadienne
Format : 
Numérique
Son : 
Stéréo
Couleurs : 
Couleurs
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Biographie de l'auteur

François Quévillion développe une pratique interdisciplinaire qui allie installation, son, images et technologies. Ses dispositifs explorent les phénomènes du monde et de la perception par la mise en œuvre de processus sensibles aux conditions variables de l’environnement, à l’interférence humaine ou d’éléments contextuels. Il élabore des systèmes aux paramètres instables, des structures spatiotemporelles compressées ou au déploiement infini qui évoquent des dynamiques d’observation scientifique. Invitant à la contemplation ou à faire l’expérience d’un chaos sensible, ses œuvres proposent des situations ambiguës au cours desquelles l’insaisissable se manifeste. Elles abordent les bouleversements planétaires et ceux des représentations contemporaines avec une approche tant poétique que critique, notamment en sondant les relations entre les procédures algorithmiques et les images photographiques (photogrammétrie, vision par ordinateur et autres opérations de collecte, d’analyse et de visualisation de données). Sa pratique s’intéresse aux interactions de problématiques environnementales, sociétales et technologiques; aux manières dont les technologies affectent ou redéfinissent nos processus cognitifs, notre environnement, nos relations à l’espace, au temps et aux autres.

Détenteur d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM (2008), François Quévillion travaille régulièrement dans le cadre de résidences et au sein de groupes de recherche. Quévillion est actif depuis une vingtaine d’années et a présenté ses réalisations lors de plusieurs expositions et événements internationaux dans les milieux de l’art actuel, du cinéma et du numérique. Parmi eux : Connecting the Dots (Mexico), New Frontier au festival de Sundance (Park City), Sous Observation au Knockdown Center lors de Québec Digital Art in New York, International Symposium on Electronic Art (Gwangju, Dubaï et Albuquerque), Festival Internacional de Linguagem Eletrônica (São Paulo), IndieBo (Bogotá), LOOP Barcelona, Contemporary Istanbul, Festival de la Imagen (Manizales), European Conference on Computer Vision (Munich), Mirage Festival (Lyon), Show Off Paris, Mois Multi (Québec), Espace [IM] Média (Sherbrooke), NeurIPS, RIDM, Elektra et BIAN (Montréal).

http://francois-quevillon.com/