Un grand chantier s'ouvre pour le cinéma en Gaspésie !
crédit : Nicolas Fournier. C’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale que se sont réunis une soixantaine de professionnels du cinéma de Gaspésie et responsable d’institutions locales et provinciales pour les premiers États généraux du cinéma qui se sont déroulés au centre d’interprétation de la faune de Percé les 16 et 17 juin.
<< Les États généraux du cinéma ont été couronnés de succès et auront des impacts majeurs pour le développement et l'avenir du cinéma dans la région >>, a déclaré le coordonateur général, François Cormier également directeur artistique du Festival Les Percéides. Au-delà de l’affirmation de l’existence d’une communauté professionnelle forte, ces rencontres ont permis de fixer des objectifs concrets pour l’établissement d’une charte de l'action culturelle cinématographique régionale, exprimant ainsi la volonté de structurer le secteur professionnel avec la collaboration des acteurs économiques de la région : portail, soutien technique, diffusion, formation...
Carl Leblanc (Le coeur d'Auschwitz, 2008), cinéaste originaire de Nouvelle dans la Baie-des-Chaleurs, agissait comme animateur et modérateur de ce <> qui a mis en place un comité chargé de coordonner les différents chantiers qui s’ouvriront dès cet automne pour l'industrie du cinéma sur la péninsule :
• La préparation d’une charte de l'action culturelle cinématographique régionale ;
• Un centre de ressources pour les artisans et les professionnels du cinéma prévu pour l’année prochaine ;
• La création d’un réseau regroupant les lieux de production et de diffusion de la péninsule ;
• Des actions d’éduction et de formation à définir avec les institutions d'enseignement de la Gaspésie ;
• Une diffusion << nomade >> du cinéma en Gaspésie pour aller à la rencontre des citoyens ;
• Une étude de faisabilité pour la mise en place d’une Commission du film en Gaspésie.
Le bilan de ces deux journées pour scénariser l’avenir confirme la nécessité d’assurer la survie ou la renaissance de la filière cinéma en Gaspésie et de replacer cette évolution dans le contexte plus large du développement régional, culturel, économique et social de la Gaspésie.
<< Nous cinéastes et gens de l'image de la Gaspésie affirmons notre désir de vivre et de tourner en notre territoire. Que nos films renforcent et fassent rayonner plus loin que l'horizon ce sentiment d'appartenance à ce pays de démesure et de courage, à ses gens, à ses racines et à ses espérances. >> a déclaré Johanne Fournier, cinéaste.