Ce programme a été rendu possible grâce à la généreuse collaboration d'Éric Fillion, chercheur, musicien et étudiant de troisième cycle au Département d’histoire de l’Université Concordia à Montréal.
Biographie
Enseignant de formation, Eric Fillion a été batteur et percussionniste au sein de nombreux groupes montréalais entre 1995 et 2010. Il travaille en ce moment sur un livre qui porte sur le jazz libre et la culture révolutionnaire au Québec. Il gère aussi un organisme sans but lucratif, Tenzier, dont le mandat est de préserver, de mettre en valeur et de diffuser des archives sonores issues des avant-gardes québécoises. En septembre 2013, il entamera des études de troisième cycle au Département d’histoire de l’Université Concordia.
VEULENT
DIANE DUPUIS
Projection accompagnée de musique en direct
En présence de la réalisatrice
Présentation spéciale | Hors compétition - Cinéma québécois
Biographie
Toute jeune, Diane Dupuis s’initie au septième art par l’intermédiaire de la revue Séquences. En 1965 et 1966, alors qu’elle n’est âgée que de 15-16 ans, elle réalise cinq courts-métrages en 8mm – La Giboulée, Le Zoizeau, Veulent, Les Amazones et La Vie heureuse de mademoiselle A – et participe à l’émission Images en tête qu’anime Jean-Yves Bigras à la télévision de Radio-Canada. Elle déniche aussi un emploi d’été chez Coopératio où elle travaille aux côtés de Werner Nold sur le montage du film Entre la mer et l’eau douce. À 17 ans, elle fugue vers l’Ouest canadien, puis séjourne brièvement à New York avant de revenir à Montréal où elle rencontre les membres du Quatuor de jazz libre du Québec. Elle accompagne le groupe pendant quelques années en tant qu’ingénieure de son laissant derrière elle un avenir prometteur dans le milieu du cinéma québécois. Elle quitte Montréal au milieu des années 1970 pour s’installer en Gaspésie où elle réside toujours aujourd’hui.
Au mois d’avril 2012, Éric Fillion a rencontré Diane Dupuis en Gaspésie. Elle lui a remis les bobines 8 mm des films La Giboulée, Veulent et Les Amazones. Ces courts métrages ont ensuite été numérisés grâce aux efforts de TENZIER et du Centre DAÏMÕN. En juin 2013, la Cinémathèque québécoise à Montréal a organisé une rétrospective de ces films lors de l'événement : La jeunesse se met en scène.
Pour en connaître davantage sur le travail de Diane Dupuis, consultez l’entretien réalisé pour la revue Hors Champ par Éric Fillion en 2013 : http://www.horschamp.qc.ca/spip.php?article533
Ce court métrage se présente comme l'étude d'un triangle amoureux. Isolés sur une île, un jeune homme et deux jeunes femmes se disputent l’espace qui les sépare cherchant à vivre dans le présent l’expérience durable d’une rencontre.
Québec / 1966 / 13 minutes / Numérique / Couleur / Muet (Accompagné de musiciens) / Expérimental
» Mercredi 28 août 2013 | 19:00 | La Vieille Usine
de l'Anse-à-Beaufils
DIANE DUPUIS, CINÉASTE À 15 ANS
ÉVÉNEMENT SPÉCIAL
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