Le Sang du pélican

1639. Marie Guyart de l’Incarnation quitte son fils et traverse l’Atlantique pour fonder la première école pour filles en Amérique. Près de 400 ans plus tard, la communauté des Ursulines doit quitter le Vieux Monastère patrimonial qui a abrité des générations d’élèves françaises et autochtones. La doyenne prie devant le tombeau de la fondatrice pour obtenir son aide. Sa demande est entendue et Marie de l’Incarnation se détache de la statue surplombant l’oratoire. La caméra suit cette ombre dans les couloirs. Le spectre se concrétise de plus en plus. Dehors, les Fêtes de la Nouvelle-France battent leur plein dans la ville de Québec. Marie passe pour une comédienne qui interprète son propre rôle. Elle se donne comme mission de rencontrer les soeurs contemporaines afin de comprendre ce qu’elles vivent. Elle se lie d’amitié avec une moniale joviale. Leurs récits la transportent dans la genèse du Canada. Celle qui a enseigné en langues autochtones, s’intéresse aussi aux Premières Nations d’aujourd’hui. À l’heure du départ, Marie accompagne ses soeurs afin qu’elles quittent sereinement leur monastère et entament une nouvelle vie.