Finis Terrae
Jean Epstein
Dimanche 30 août 2015 | 19:30
Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils
Hors compétition – Film de clôture
Film muet accompagné à la harpe par Ailie Robertson
Présentation par Viva Paci
France / 1928 / 82 minutes / Fiction / Noir et blanc / Pellicule / Sans dialogue
Synopsis
Sur un petit îlot désertique au large d’Ouessant, quatre pêcheurs de goémon travaillent l’été dans un complet isolement. À la suite d’une querelle, Ambroise, un jeune goémonier se blesse à la main avec un tesson de bouteille. La plaie s’infecte. Ambroise, malade, délire. Il est mis en quarantaine, mais devant la gravité de son état, Jean-Marie décide de le ramener à Ouessant. Prévenue par les gardiens de phare de l’extinction des feux sur l’îlot, la population ouessantine organise les secours. Tandis que Jean-Marie godille contre les courants du Fromveur, une barque quitte le bourg de Lampaul avec à son bord le médecin Lesenn.
Biographie
Poète, cinéaste, philosophe, Jean Epstein a été l’une des figures phares de l’avant-garde cinématographique française des années 1920. Il fut tour à tour auteur d’avant-garde (La Glace à trois faces, La Chute de la maison Usher), de films très personnels (La Belle Nivernaise, Cœur fidèle), de « blockbusters » (Le Lion des Mogols, Le Double amour) ou de fictions maritimes documentées (Finis Terrae, Mor’Vran, L’Or des mers).
Biographie
Ailie Robertson est une musicienne dans son sens le plus large : auteure-compositrice, professeure de musique, improvisatrice et virtuose de la harpe. Cinq fois médaillée d’or au National Mod, elle s’est également mérité le premier prix du London Harp Competition, et raflé le titre de meilleure interprète au Edinburgh Competition Festival. Son premier album, First Things First, remporta le titre d’interprétation instrumentale de l’année au Live Ireland Awards. Elle s’est donné en spectacle dans le monde entier et est reconnue pour son unique fusion de styles écossais, irlandais et contemporain.
Biographie
Viva Paci est Professeur de Théories du cinéma à l’UQAM où elle dirige la maîtrise Cinéma et images en mouvement. Elle a publié des nombreux articles sur théorie et histoire du cinéma, cinéma documentaire, archéologie des médias et intermédialité. Parmi ses publications, ses livres : La machine à voir. À propos de cinéma, attraction, exhibition (2012) ; La comédie musicale et la double vie du cinéma (2011) ; Il cinema di Chris Marker (2005) ; Chris Marker et l’imprimerie du regard (2008, avec André Habib) ; le vol. 21 de la revue internationale CiNéMAS sur « La représentation de la rue dans les cinémas européens » (2010, avec Michael Cowan et Alanna Thain). Elle a dirigé quelques projets de recherché-création, dans le cadre des travaux de son Lab sur le webdocumentaire : « Remembrance of Things to Understand. Webdocumentary Essay on Chris Marker’s Paths » http://www.webdoc.chrismarker.ca (2013) et « Up the High Line : New York sous le regard du cinéma » http://highline.webdocumentary.ca/ (2015).
Elle a codirigé, à la Cinémathèque québécoise, les colloques internationaux : La magie des effets spéciaux. Cinéma, technologie, réception (2013) et Une télévision allumée : les arts dans le noir et blanc du tube cathodique (2015).