TROIS SAISONS DE SARONY
CHRISTIAN FLEURY
MERCREDI 19 AOÛT 2020
EN LIGNE PENDANT 24H
COMPÉTITION
DOCUMENTAIRE
QUÉBEC ET ÉTATS-UNIS / 2019 / 36 MIN / DOCUMENTAIRE / VERSION ORIGINALE FRANÇAISE ET ANGLAISE SOUS-TITRÉE FRANÇAIS
Synopsis
À la fin du 19ème siècle, on entend parler de Napoleon Sarony comme un portraitiste hors-pair, un pionnier de la photographie de célébrités, de l’industrie et de la culture. Passent devant son objectif des personnalités comme Oscar Wilde, Tchaïkovski, Sarah Bernard, Verdi ou encore Mark Twain. 125 ans plus tard, qu’aurait été la réalité de Sarony ?
Trois saisons de Sarony est un moyen-métrage documentaire abordant le milieu de la photographie de célébrités et plus largement de la photographie de portrait. Deux univers s’y côtoient : celui de Sarony, ayant été un précurseur dans le domaine, avec ceux de trois photographes d’aujourd’hui et leurs réalités quotidiennes, à l’heure où il faut se faire une place pour réussir une carrière de photographe.
Trois saisons de Sarony présente la vie de Sarony en trois chapitre : un premier où il ouvre son premier studio de photographe et commence sa carrière en Angleterre, un deuxième ou il part s’installer à New-York et se spécialise dans la photographie de célébrités, et un troisième ou sa carrière est à son point culminant, et où l’ennui le gagne. On y découvre sa personnalité à travers sa démarche artistique, son sens des affaires ou encore sa célèbre bataille pour le droit d’auteur.
En parallèle, trois photographes d’aujourd’hui ayant une carrière déjà bien entamé dans le monde de la photographie de portraits et de célébrités nous partagent leurs motivations. Chris Buck, Stephanie Diani et Jocelyn Michel se répondent et abordent l’équilibre étrange qui existe entre créateur, artisan et entrepreneur.
A travers l’expérience de chaque photographe, la quête d’une identité artistique devient le point central du film. Sommes-nous photographes, entrepreneurs, artistes? L’argent nous définit-il comme photographe commercial, nous éloigne t-il de l’art ? Comment se définir ? Le vécu de Sarony, figure du 19ème siècle, et ceux de nos photographes d’aujourd’hui sont mis en comparaison. Leur transition vers la photographie appelle à des questionnements. Quels furent leurs doutes, leurs peurs et leurs convictions avant de franchir le pas vers un métier enviable, mais insécure ? Quelles sont les défis et les difficultés qui perdurent ? Les photographes parlent de leurs inspirations et de ce qui les poussent vers la création. Ils abordent le jeu de la rencontre à travers la photographie de portrait et de célébrité, la pression d’être reconnu et la volonté de rayonner et de laisser sa marque, ou encore le lien étroit entre l’art et le business.
Prix, mentions et festivals
Festival On The Bayou (Louisiane) : Janvier 2020
Trenton Film Festival (New-Jersey) : 26 Mars 2020
Festival Master Of Art (Sofia, Bulgarie) : 09 Avril 2020
Special Jury Award, documentary short (Festival On The Bayou)
Biographie
Christian Fleury est créateur d’images, père de famille, gosseux de bois et fan de films kungfu. Il a découvert la photographie à Victoria, en Colombie Britannique et a débuté son apprentissage à Toronto. Aujourd’hui, il créé des images de gens, de situations, ou d’environnements pour les magazines et les entreprises ou institutions tels BMO et l’Université Concordia. Christian travaille parallèlement sur ses projets personnels sous la forme de documentaires vidéos. Impliqué activement dans CAPIC, il a été mentor, conférencier et membre du conseil national puis finalement président de CAPIC National. Il est aussi co-fondateur de L’Archipel.