En tant que commissaires invitées, la programmation développée par Jen Leigh Fisher et kimura byol lemoine présente un amalgame de courts métrages expérimentaux, animés et documentaires d’artistes interdisciplinaires régionaux.

Les films explorent le type de relations qui peuvent être entretenues avec les écologies du monde naturel au stade actuel et interrogent la manière dont l’image en mouvement peut se rapprocher des perceptions changeantes face à ce dilemme et besoin collectif presque inexprimable. Cette collection d’œuvres contient des stratégies, des critiques et des constructions d’espoir – une multiplicité de voix et de corps en coexistence et en alliance avec les vitalités de la nature.

Nous sommes aujourd’hui confrontés à l’impossibilité d’un simple rapport à la nature. Cette écologie, alors même que nous la détruisons, nous ignorons nos choix destructeurs. Alors même que nous nous délectons de sa beauté, nous perpétuons les conditions qui rendent sa destruction si irrévocablement inégale et injuste. Malgré tout cela, nous continuons à rêver, à espérer et à créer. D’une manière ou d’une autre, une telle incohérence désordonnée est capturée ici.

Jouer avec le sens premier de l’expression française : nature humaine mais aussi nature humaine avec la nature vue bien sûr comme biologique mais aussi psychologique, l’intériorité et dans des espaces restreints… et dans des contraintes et des frontières. Construit par soi-même ou en interrelation avec la nature et/ou l’humain.