Le Festival Les Percéides remet cinq Météores pour sa huitième édition

afEmbrace of the Serpent (L’étreinte du serpent) du cinéaste colombien Ciro Guerra, La démolition familiale du documentariste Patrick Damien, Happy End du cinéaste tchèque Yan Saska, Harry : portrait d’un détective privé du réalisateur québécois Maxime Desruisseaux remportent des Météores.
Le long métrage King Dave du cinéaste québécois Daniel Grou (Podz) se mérite le Météore du film le plus populaire des Percéides.

Dimanche soir le 28 août 2016, dans une salle comble à La Vieille Usine de L’Anse-à-Beaufils, le jury du festival, formé du président Charles Tesson, directeur artistique de la Semaine de la critique – Festival de Cannes, et des réalisateurs Guy Édoin, Martine Fortin, Yves Sheriff et de l’étudiante en cinéma Yousra Benziane, a décerné les prix suivants.

Grand prix du jury

<< Pour la force de son sujet, centré sur la condition des indiens d’Amérique Latine face aux conséquences de la colonisation, Pour l’ambition de sa mise en scène, au souffle impressionnant, sans qu’elle fasse de l’ombre au regard politique sur le monde observé, Pour sa profonde originalité qui tranche avec l’ordinaire du cinéma latino-américain. >>

Le Météore Grand prix du jury va à EMBRACE OF THE SERPENT de CIRO GUERRA

Prix du meilleur court métrage

<< Pour son humour irrésistible. Pour la beauté et l’inventivité de son graphisme. Pour son sens ingénieux et vertigineux de la construction narrative. >>

Le Météore du meilleur court métrage va à HAPPY END de YAN SASKA

Prix du meilleur documentaire canadien (ONF – ACIC)

<< Pour nous avoir permis de pénétrer une réalité méconnue. Pour son caractère poignant et surprenant. Pour l’humour et la tragédie contenue. Pour la justesse du regard sur les protagonistes. Pour avoir déconstruit, que dis-je, démolit ! des préjugés envers les régions à grand coup d’humanité. >>

Le Météore du meilleur documentaire canadien va à LA DÉMOLITION FAMILIALE de PATRICK DAMIEN

Patrick Damien, Remise des prix du Jury 2016.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis

Prix Gaspésie Les Îles

<< Pour son scénario qui réussit à nous garder en alerte jusqu’à la fin. Pour sa magnifique photographie en noir et blanc. Pour la forte présence et le jeu bien calibré de son acteur principal. >>

Le Météore Gaspésie Les-Îles est remis à HARRY : PORTRAIT D’UN DÉTECTIVE PRIVÉ de MAXIME DESRUISSEAUX

Sous la présidence d’honneur de l’actrice et réalisatrice Carole Laure, la 8e édition du Festival Les Percéides, qui s’est terminée dimanche soir en Gaspésie et qui projetait sa sélection officielle pour la première fois dans trois lieux le long du littoral de Percé, a réussi à attirer un nombre record de cinéphiles en plus de tripler la vente des Passeports Les Percéides 2016 donnant accès à toutes les activités et projections du festival. Les festivaliers ont pu voir plus de 70 films en provenance de 25 pays dont plusieurs primeurs en présence d’une soixantaine d’invités et artisans du 7e art. Plusieurs séances qui affichaient complet ont permis aux spectateurs de rencontrer les cinéastes présents afin d’y découvrir des œuvres vibrantes et déstabilisantes du cinéma d’auteur d’ici et d’ailleurs. Mentionnons enfin que le Gala du concours de courts métrages gaspésiens a remis 9 prix à de jeunes cinéastes de la région totalisant plus de $ 10 000 en bourse. La 9e édition du Festival Les Percéides se déroulera en Gaspésie du 23 au 27 août 2017.

Charles Tesson et Carole Laure. Hommage à la Semaine de la critique à Percé.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis
Charles Tesson et François Cormier. Hommage à la Semaine de la critique à Percé.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis
Ciné-rencontre. Martine Fortin, Patrick Damien, Nadine Beaudet.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis
Ciné-croisière. Charles Tesson, François Cormier, Carole Laure et Lewis Furey.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis.
Soirée de clôture.
Crédits : Antoine-Amnotte-Dupuis.
Ciné-rencontre. QUADr à Percé.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis.
Ciné-Rencontre avec Carole Laure.
Crédits : Antoine Amnotte-Dupuis.
Ciné-croisière.
Crédits : François Cormier
Le cinéaste torontois Clint Enns à Percé.
Crédit : Esther Bourdages.
Partager cet article
Share on facebook
Share on twitter
Share on email
Processing...
Thank you! Your subscription has been confirmed. You'll hear from us soon.
Abonnez-vous à l'infolettre
ErrorHere