Percé, le 26 septembre 2023 – En marge de l’École internationale de cinéma documentaire France-Québec qui débute cette semaine á Percé où nous accueillons l’École documentaire de Lussas (France), Les Percéides présenteront au Centre d’art de Percé un nouvel événement cinématographique intitulé Les trois jours du documentaire à Percé. Ce micro-festival mettra en lumière une sélection de longs et de courts-métrages en provenance de la France et du Québec.
Chaque soir des 28, 29 et 30 septembre prochains au Centre d’art de Percé, le public pourra découvrir une sélection de films documentaires québécois et français, courts et longs, souvent primés dans les grands festivals et même certains films inédits en Gaspésie sur grand écran! Des tables rondes et des discussions avec le public seront organisées tout au long de la fin de semaine en présence du cinéaste français Jacques Deschamps et de la directrice de l’École de cinéma documentaire de Lussas (France) Chantal Steinberg ainsi que du réalisateur gaspésien Moïse Marcoux-Chabot.
PROGRAMMATION
Vendredi 28 septembre à 20h : Comme une vague de la réalisatrice Marie-Julie Dallaire (Canada • 2020) à titre de film d’ouverture.
Le long-métrage rend hommage à la musique, cette séquence de sons abstraite, immatérielle et invisible qui provoque dans le cerveau la même réaction que le chocolat, le sexe ou la drogue. Conçu comme une vague cinématographique, cet essai documentaire nous porte de Montréal à Crémone en passant par la Suède, le Mexique et la Côte Ouest américaine à la rencontre de scientifiques et d’artistes fascinants qui, depuis leurs divers horizons, illustrent le lien essentiel entre le rythme, la musique, notre planète, le cerveau, la vie quotidienne et notre humanité collective.
Le film sera précédé du court-métrage Le monde va nous prendre pour des sauvages du cinéaste Jacques Godbout et de l’artiste gaspésienne Françoise Bujold. Ce court-métrage documentaire sans paroles montre des enfants micmacs de la baie des Chaleurs. Ils fabriquent des poupées qu’ils hésitent à montrer, disant : « Le monde va nous prendre pour des sauvages ». Tel un poème, le film transpose la réalité qu’offre aux passants le spectacle de cette tribu dispersée de la réserve Gesgapegiag (
Vendredi 29 septembre à 20h : Paradis, réalisé par le cinéaste français Alexander Abaturov en 2022. À l’été 2021, une vague de chaleur et une sècheresse exceptionnelle
Le film sera précédé du court-métrage Magnolia du réalisateur gaspésien Mark Durand. Le cinéaste décrit son film comme étant « un film sensoriel, un portrait de ma mère et d’un espace-temps, plus précisément, l’époque où celle-ci vivait de manière sédentaire en bordure d’une lagune au nord de la Floride. Maintenant nomade et libre d’aller là où bon lui semble, elle raconte avec fébrilité des parcelles de son vécu et nous révèle les bienfaits de vivre dans son van », poursuit Mark Durand.
Samedi 30 septembre à 20h : Le profil Amina de la réalisatrice Sophie Deraspe (Canada • 2015). Sélectionné au prestigieux festival de Sundance où il a eu sa première mondiale, ce long-métrage documentaire raconte l’histoire d’Amina Arraf, jolie révolutionnaire Américano-Syrienne qui entame une relation érotique en ligne avec Sandra Bagaria, jeune professionnelle montréalaise, avant d’initier un blogue au nom provocateur de Gay Girl in Damascus (Une fille gaie à Damas).
Le film sera précédé du court-métrage Oasis de la réalisatrice Justine Martin, sélectionné au 15e Festival Les Percéides en août dernier. À l’aube de l’adolescence, les jumeaux Raphaël et Rémi voient leur relation fraternelle s’effriter alors que l’un d’entre eux, atteint d’un handicap de plus en plus marqué, reste prisonnier de l’enfance. Lors d’un dernier été au cœur de la nature, le temps semble pourtant vouloir s’arrêter.
Pour la suite du monde à Percé
En hommage au 60e anniversaire de la réalisation du long-métrage québécois Pour la suite du monde (1963) de Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière, le film sera présenté à Percé le samedi 30 septembre à 18h. Cette œuvre cinématographique, premier long-métrage canadien sélectionné en compétition officielle du festival de Cannes, a été désignée en 2017 « événement historique » par le gouvernement du Québec. Ce documentaire poétique et ethnographique raconte la vie des habitants de l’Isle-aux-Coudres rendue d’abord par une langue, verte et dure, toujours éloquente, puis par la légendaire pêche au marsouin, travail en mer gouverné par la lune et les marées. Le film demeure un véritable chef-d’œuvre du cinéma direct.
La photographie documentaire à l’honneur
Enfin mentionnons que le photographe gaspésien Mathieu L’Heureux Roy de Gaspé, qui a effectué une résidence d’artiste de deux mois à Percé, présentera une exposition de photographies documentaires intitulée Les architectures maritimes de Percé du 28 au 30 septembre à l’Espace lounge culturel Les Percéides du Centre d’art de Percé. Le vernissage se tiendra le vendredi 29 septembre à 18h en présence de l’artiste (Entrée gratuite).
À propos de l’école de cinéma documentaire France-Québec
Cette école est une initiative du Festival Les Percéides en Gaspésie, soutenue par la Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ). Le Festival et l’École de cinéma Les Percéides accueillent du 25 septembre au 1er octobre 2023, 14 participants de la francophonie en présence des formateurs de l’École documentaire de Lussas, une référence mondiale pour ses formations professionnelles en cinéma documentaire. Les trois jours du documentaire à Percé ont été créés dans cette mouvance.
Programmation: https://perceides.ca/les-trois-jours-du-documentaire-a-perce/
Lieu des projections: Centre d’art de Percé, 162, route 132, Ouest, Percé.
Billetterie en ligne ou en personne: 10$ par projection.