Percé, le 12 août 2025 – Le Festival international de cinéma et d’art de Percé – Les Percéides est très fier d’annoncer que le jury long-métrage sera présidé par le comédien, scénariste et réalisateur Emmanuel Schwartz, figure majeure du paysage cinématographique québécois, interprète de grand talent capable de passer avec aisance du jeu, à l’écriture qu’à la mise en scène. Il sera également présent à Percé pour offrir en film de préouverture son deuxième long-métrage L’Avenir, une œuvre de fiction remplie de lumière qui raconte l’histoire d’une jeune actrice gravement malade qui choisit de terminer sa formation avec sa cohorte, qui elle en retour, lui offre un ultime spectacle-hommage empreint de solennité et de présages tragiques. Le film sera précédé du court-métrage Un soir d’équinoxe, dans lequel Schwartz tient le rôle principal.


Interprète intense et polymorphe, Emmanuel Schwartz passe avec aisance du jeu, à l’écriture, à la mise en scène.
Soutenu depuis plus d’une décennie par des institutions d’avant-garde dont le Centre National des Arts à Ottawa, le Festival TransAmériques, La Chapelle Scènes Contemporaines, et le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, où l’artiste présente ses projets de création Chroniques, Nathan et L’Exhibition, parmi d’autres. Il participe aux démarches de grands créateurs tels que Wajdi Mouawad, Denis Marleau, Dave Saint-Pierre, Mani Soleymanlou et la célèbre Needcompany de Jan Lauwers en plus de faire sa marque au cinéma dans les réalisations de Xavier Dolan (Laurence Anyways), Denis Villeneuve (Next Floor), François Girard (Hochelaga, terre des âmes, prix du meilleur acteur de soutien aux Iris 2018) et plusieurs autres.
Il est sacré meilleur acteur dans une websérie aux Gémeaux 2020 et dans plusieurs festivals à travers le monde pour son rôle de L’Écrivain Public dans la série du même nom. En 2016, il est mis en nomination par l’ACAD pour son interprétation de Lucky dans En Attendant Godot mis en scène par François Girard au TNM, prix qu’il remporte l’année suivante pour Tartuffe de Molière, dans l’œil de Denis Marleau.
Il enseigne également à l’UQAM et à L’École de Théâtre Professionnel du Collège Lionel-Groulx, où il créé Projet Pigeons, son premier long métrage réalisé dans un contexte pandémique avec la classe finissante et des complices artistes du milieu professionnel. Pour son deuxième long-métrage L’avenir, il pose sa caméra sur ses étudiants de Lionel-Groulx.
À ses côtés, le jury accueillera Odile Tremblay, grande critique de cinéma au journal Le Devoir, ayant récemment pris sa retraite, dont la plume aiguisée et éclairée a marqué plusieurs générations de cinéphiles et même d’aspirants critiques, ainsi que James Di Salvio, musicien, réalisateur de vidéoclips et membre fondateur du groupe culte Bran Van 3000, dont l’univers visuel et sonore singulier a transcendé les frontières.


Du côté du jury courts-métrages, ce sont deux artistes issues de la Gaspésie qui auront le privilège de découvrir les six programmes de courts présentés à la Vieille Usine de l’Anse-à-Beaufils. Rachel Monnier, une artiste multidisciplinaire qui après deux décennies de collaborations intenses dans les milieux culturels, muséaux et cinématographiques, s’est retirée des métropoles pour renouer avec la nature, offrant désormais dans son travail une véritable invitation à contempler et approfondir notre lien avec l’environnement, dans un hymne à la décélération. À ses côtés, Karine LeBlanc, une artiste gaspésienne multidisciplinaire qui œuvre en marionnette, arts textiles et en art de la performance. Elle partage sa pratique à travers différents projets d’art en communauté et souhaite que l’art s’ancre dans la vie et propulse les humains vers une vie plus sensible.


Un volet professionnel tourné vers les artisans du cinéma en région
Dans le but de renforcer les liens entre créateurs, artisans et institutions, Les Percéides propose une série de rencontres professionnelles gratuites ouvertes à l’ensemble du milieu cinématographique régional, aux cinéastes invités et aux festivaliers en collaboration avec la Table de concertation interrégionale en cinéma (TaCIC) ainsi que la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).
- Mardi 19 août, 10h – Centre d’art de Percé :
Le territoire et le grand écran (coanimé par Nicolas Paquet, directeur général de la TaCIC, ainsi que Guillaume Whalen, directeur de la programmation du Festival Les Percéides)
Quatre cinéastes partagent comment le paysage gaspésien inspire leurs créations avec des récits de réalisations parsemés d’embûches et de perles. - Mercredi 20 août, 10h – Centre d’art de Percé :
Grand entretien avec Odile Tremblay
Un retour sur la carrière de l’une des plus grandes critiques de cinéma du Québec avec des souvenirs partagés par Odile. - Vendredi 22 août, 10h – Centre d’art de Percé:
Activité de réseautage professionnel organisé par la SODEC
En présence d’une déléguée de la SODEC, un moment de réseautage informel autour du programme Cours écrire ton court, dont l’appel de projets s’ouvre dès le 15 septembre, ainsi qu’une présentation du programme d’aide à la création émergente de la SODEC. Une occasion précieuse pour les jeunes créateurs de la région de mieux comprendre les mécanismes de soutien à la création.
Derniers ajouts à la programmation : Regards palestiniens et cinéma d’auteur audacieux
Les Percéides ajoute enfin à sa programmation deux films puissants sur la réalité palestinienne contemporaine dans une nouvelle section intitulée Regards palestiniens, avec To a Land Unknown de Mahdi Fleifel, une fresque poignante sur la dérive identitaire et l’exil, qui résonne fort dans le contexte mondial actuel, ainsi que From Ground Zero, une œuvre coup-de-poing assemblé par 22 courts métrages, dont des documentaires, des fictions, des films d’animation et des films expérimentaux tourné dans les ruines de Gaza, qui donne la parole à une population privée d’avenir.
Enfin, en présentation spéciale, le très attendu Eddington du cinéaste américain Ari Aster, révélé à Cannes et déjà au cœur de nombreuses discussions critiques, ajoute une touche audacieuse au festival. Un film vertigineux et déstabilisant, qui revient sur les dérives sociales et politiques de la Covid-19, fidèle à l’univers du réalisateur de Hereditary et Midsommar.