20 mai 1980. Après la mort de son père, Raymond Tremblay, enquêteur fiscal, se met à soupçonner le salon funéraire de pratiques frauduleuses. Accompagné de sa fille, la p’tite Lucie, il décide alors de partir enquêter dans son Saguenay natal sur fond de référendum pour la souveraineté du Québec.
En compétition | Festival du Nouveau Cinéma de Montréal (2021)
Prix de la meilleure direction photo | SPASM (2021)
Prix BFL Canada | Prends ça court! (2022)
En compétition | Off-Courts Trouville (2022)
En compétition | Rendez-vous Québec Cinéma (2022)
En compétition | Festival REGARD (2022)
En compétition | Regina International Film Festival and Awards (2022)
En sélection | Festival de cinéma de la ville de Québec (2022)
En sélection | Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (2021)
En présentation | Akbank Sanat Kısa Film Festivali (2022)
Loïc Darses est un jeune scénariste et réalisateur qui a déjà fait sa marque dans le milieu cinématographique. Titulaire d’un baccalauréat en cinéma de l’Université du Québec à Montréal, il a réalisé le court métrage Elle pis son char (2015), qui a remporté plusieurs prix et a été sélectionné en compétition officielle au Festival du film de Sundance et au Festival international du film de Rotterdam, entre autres. Travaillant à partir des archives vidéo de sa mère, Lucie Tremblay, qui a filmé en 2003 ses démarches pour retrouver l’homme qui l’avait abusée sexuellement de l’âge de 8 à 12 ans, Loïc Darses a complété ce film, puissant, « inclassable, un road movie original, troublant et intime, violent et tendre, une fenêtre ouverte sur une femme qui veut panser ses blessures » (Patrick Lagacé).
C’est le même souci de transmission, de passage du témoin, mais aussi la même volonté poétique de plonger les spectateurs dans de larges paysages que l’on retrouve dans La fin des terres, un premier long métrage documentaire produit par l’Office national du film du Canada. Darses y aborde, par le truchement des mots de 17 Québécoises et Québécois qui n’avaient pas 18 ans lors du second référendum sur la souveraineté en 1995, des questions comme l’identité, l’environnement, la souveraineté du peuple et la place des Autochtones dans la société québécoise.
Ce filon, le cinéaste le creuse d’ailleurs davantage encore avec sa première incursion en fiction : le court métrage Cercueil, tabarnak! (2021), qui est à la fois un road movie et un thriller filial sur fond de deuil, où s’entremêlent fraudes fiscales, croque-morts véreux et échecs référendaires. Présenté, entre autres, au Festival du nouveau cinéma, au Festival Regard et plus récemment à Off-Courts Trouville, le film est toujours en distribution.
Sinon, Loïc est actuellement en développement d’un second court métrage de fiction : La déneigeuse, un western hivernal et féminin sur la maternité et l’abandon en forme de retour aux sources pour le cinéaste (il coécrit le scénario du film avec sa mère, Lucie) ; et il développe aussi un moyen-métrage documentaire de commande pour l’ONF sur le cinéaste d’animation Pierre Hébert ainsi que deux longs métrages de fiction indépendants.
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