Valvert est un hôpital psychiatrique de Marseille créé au milieu des années 70, dans un esprit d’ouverture et de libre circulation. Le film, à travers une observation du quotidien, dresse un portrait de l’endroit en mêlant entretiens avec des soignants et scènes de la vie les patients. Dans une ambiance résolument éloignée du modèle asilaire, cette circulation met en valeur différents comportements de la folie ordinaire.
Suivi d’une discussion avec la réalisatrice Valérie Mréjen. Une collaboration entre Tënk et Les Percéides.
Plasticienne de formation (elle sort diplômée de l’Ecole d’art de Cergy Pontoise en 1994), Valérie Mréjen est une artiste qui multiplie les moyens d’expression pour mieux explorer les possibilités du langage, autant dans son travail de plasticienne, que de romancière ou de réalisatrice. Elle se nourrit du quotidien : l’enfance et ses souvenirs, les détails cruels ou burlesques de l’existence, les malentendus, les dialogues impossibles.
Ses premières réalisations cinématographiques prennent la forme de courts métrages, tels que La Défaite du rouge-gorge en 2001, Chamonix en 2003 ou encore French courvoisier en 2009, et de moyens métrages, comme Pork and milk, qui suit le passage de la religion vers la laïcité et inversement, en Israël, et Valvert, le portrait d’un hôpital psychiatrique marseillais.
En 2009, Valérie Mréjen co-écrit le court métrage French courvoisier avec Bertrand Schefer avant de le retrouver pour son premier long, En ville, dans lequel ils mettent en scène la rencontre entre un photographie quarantenaire et une jeune fille de 16 ans. Ce premier film lui vaut l’honneur d’être sélectionnée à la Quinzaine des Réalisateurs et à la Caméra d’Or du Festival de Cannes 2011.
Les Percéides – Festival international de cinéma et d’art de Percé. Tous droits réservés