Ék est un projet interdisciplinaire composé d’un duo de son et de mouvement, d’une trompette et d’un trombone, des cuivres montréalais Émilie Fortin et Kalun Leung. Le projet s’appuie sur un nouveau vocabulaire mime-son qui combine une narration sans paroles interprétée par un instrumentiste tandis que l’autre instrumentiste crée des effets sonores « Foley » en utilisant uniquement son instrument (trompette ou trombone).
La pratique artistique d’Émilie Fortin tourne autour de trois axes : la création de nouveau répertoire via une étroite collaboration entre interprètes et compositeurs.trices, l’exploration de nouveaux sons à travers l’improvisation ainsi que la pédagogie. Cherchant constamment à enrichir le répertoire de la trompette, elle a participé à la création de plus d’une cinquantaine d’œuvres. Ses futures et présentes collaborations incluent des disciplines physiques, liées avec ses diverses formations en mime corporel, en danse et en théâtre. Depuis 2018, elle est également la directrice artistique du collectif de solistes Bakarlari, qui se dédie à la musique contemporaine et de création en version solo en offrant des expériences de concert qui sortent du cadre traditionnel. Bakarlari est soutenu par le Groupe Le Vivier. Comme improvisatrice, le jeu d’Émilie se caractérise “par sa clarté sonore et son phrasé asymétrique inventif” (Scott Thomson, directeur artistique du FIMAV). Ses collaborations comptent des enregistrements et des performances avec, entre autres, l’Ensemble SuperMusique, le Ratchet Orchestra et le GGRIL. Elle est également membre de l’ensemble torontois Freesound, qui se consacre à la musique contemporaine sous toutes ses formes et du duo de mime sonore improvisé ék, avec le tromboniste Kalun Leung.
Kalun Leung est un tromboniste, instrumentiste, artiste sonore ayant une pratique axée sur la collaboration, les processus d’augmentation, étendue dans la construction d’instruments, de l’électronique et du mouvement. Ses projets sont motivés par l’exploration de contextes nouveaux et inattendus dans lesquels le trombone peut s’épanouir, une approche interdisciplinaire basée sur la recherche qui a conduit à de nombreux projets tels que : l’invention de nouvelles augmentations électroniques de trombone, à l’étude de la musique de fanfare des Balkans en Guča, à la première d’œuvres d’art informatique inédites de Keith Haring, au montage d’une sculpture sonore de trombone inspirée de Fluxus et à des improvisations in situ avec des déchets et des robots.
Les Percéides – Festival international de cinéma et d’art de Percé. Tous droits réservés